Alors que la mobilisation des gilets jaunes ne faiblit pas et vient d’achever son douzième “acte”, les forces syndicales appellent à une grève générale le 5 février pour exiger notamment une hausse du pouvoir d’achat et une meilleure répartition des richesses. Face à cette contestation qui se fait entendre depuis près de trois mois, le gouvernement reste sourd aux revendications des manifestants.
Pour les jeunes, c’est la même chose. Sélection et austérité sont toujours à l’ordre du jour. A l’annonce de la suppression de plus de 1 800 postes dans le secondaire, s’ajoutent Parcoursup, la réforme du baccalauréat et des filières professionnelles, la hausse des frais d’inscription pour les étudiants étrangers, etc. Ces réformes libérales vont avoir des conséquences désastreuses sur la qualité de l’enseignement. Les classes seront encore plus surchargées, les professeurs encore moins remplacés, les emplois du temps éclatés, etc. Face à ces mesures, les jeunes comptent bien riposter.
Nous appelons tous les jeunes à se mobiliser pour exiger que le gouvernement change son cap politique en matière d’éducation. Face à l’austérité, nous exigeons un réinvestissement dans l’éducation, pour que celle-ci puisse permettre à toutes et tous l’accès à la formation de leur choix. C’est possible et les moyens existent pour le faire, comme le prouvent les chiffres records de l’évasion fiscale cette année.
Pour garantir le droit à l’éducation, nous exigeons l’abrogation de la loi ORE et de la réforme du bac, ainsi que :
- L’accès pour toutes et tous aux formations publiques, sans autre condition que les diplômes requis.
- La gratuité des formations pour toutes et tous, y compris du matériel demandé, tout ce qui est nécessaire à l’apprentissage devant être fourni.
Pour permettre à chacune et chacun de construire son avenir comme bon lui semble, nous exigeons :
- Un service public de l’orientation doté de moyens à hauteur des besoins, afin d’accompagner chaque jeune dans son parcours et dans ses choix.
- Le droit au retour à la formation, car trop de jeunes sont contraints de sortir tôt du système scolaire sans pouvoir y revenir facilement s’ils le souhaitent. Nous revendiquons le droit à la formation tout au long de la vie.
Pour toutes ces raisons nous appelons tous les jeunes à rejoindre les cortèges des forces syndicales le 5 février. Nous appelons particulièrement toutes les lycéennes et tous les lycéens à se mobiliser devant leur lycée le plus tôt possible pour exiger du gouvernement qu’il cesse ses mesures d’austérité dans l’Éducation. Le 5 février toutes et tous dans la rue avec un mot d’ordre : Notre avenir, nos choix, l’éducation est un droit !
