La décision du Conseil constitutionnel de valider la quasi-intégralité de la réforme des retraites, dont le recul de l’âge légal à 64 ans est une faute lourde.
Alors que des millions de personnes manifestent depuis 3 mois, que la loi n’a pas été adoptée par le Parlement et que le chemin législatif utilisé pour la faire passer comporte de nombreux éléments problématiques vis à vis de la clarté des débats, le conseil constitutionnel fait un choix politique.
Pire, en rejetant dans la foulée la demande de référendum d’initiative partagée, il empêche un des moyens d’expression du peuple sur cette réforme qui fait l’unanimité contre elle.
Une promulgation de la loi dans les 48h viendrait créer une situation de crise intense dans le pays. En faisant cela, Emmanuel Macron portera la responsabilité d’une montée de violence dans le pays.
Cette décision ne rend en rien cette réforme plus légitime. En démocratie, le peuple et ses représentants ont le dernier mot. Or, pour l’instant, ni le peuple, ni les députés n’ont été entendus sur cette réforme.
Notre opposition et notre détermination à cette loi n’est en rien entamée par cette décision.
Le MJCF appelle la jeunesse à ne pas céder au découragement ou à la lassitude.
Malgré une mobilisation historique depuis 3 mois, de nombreux jeunes restent à convaincre de se mobiliser pour construire un grand mouvement de masse contre cette réforme.
Le MJCF appellera à participer aux dates de mobilisation décidées par l’inter-syndicale et appelle la jeunesse à s’organiser devant ses lieux d’études et de travail.
