A l’appel du collectif Justice et vérité pour Adama Traoré, une marche aura lieu le samedi 13 octobre à gare du Nord.
Il y a un peu plus de deux ans, Adama Traoré mourait suite à une intervention musclée des gendarmes à Beaumont-sur-Oise. Les circonstances floues de son décès poussent les proches d’Adama Traoré à porter plainte pour homicide involontaire et pour non-assistance à personne en danger. Les membres de la famille demandent à ce que la lumière soit faite sur la mort d’Adama. Très vite, le procureur de Pontoise se saisit de l’affaire et annonce qu’Adama Traoré serait mort d’une infection pulmonaire alors que les premières analyses le contredisent et évoquent une mort par asphyxie.
Il apparaît très clairement qu’il existe une volonté de la part des institutions d’étouffer l’affaire en essayant d’écarter la responsabilité des forces de l’ordre, qui ont pourtant admis avoir utilisé le plaquage ventral, à la suite duquel, selon les premiers témoignages des gendarmes, Adama aurait évoqué des difficultés à respirer. S’en suivent des analyses qui se contredisent et qui tentent d’écarter la responsabilité des gendarmes dans le décès. La dernière en date affirme qu’Adama serait mort suite à une course de 18 minutes, alors que ce dernier était reconnu par tous comme étant très sportif.
Face à cette situation, le collectif Justice et vérité pour Adama Traoré appelle à une marche samedi 13 octobre contre le déni de justice déni de justice et le mensonge d’État.
Le Mouvement jeunes communistes de France réaffirme son engagement dans la lutte contre les violences policières et le racisme institutionnel.
Nous nous joignons à la revendication du collectif Justice et vérité pour Adama qu’une reconstitution des faits soit organisée afin d’établir au mieux le déroulé de la mort d’Adama Traoré. Les gendarmes doivent par ailleurs être mis en examen pour répondre de la totalité des accusations portées contre eux.
Nous appelons les jeunes à aller marcher samedi 13 octobre aux côtés de la famille Traoré pour exiger la justice et la vérité dans le cas d’Adama mais également pour tous les autres jeunes des quartiers populaires victimes de violences policières.
