Depuis le début de semaine, le pays est entré en confinement pour limiter la propagation du coronavirus sur le territoire. Toutes les activités ordinaires sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Les lieux publics dont les lieux d’enseignements sont fermés et les élèves et étudiants ont été renvoyés chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Toute l’activité de l’Éducation Nationale est donc suspendue pendant cette période de confinement. Toutes, à l’exception de Parcoursup. Alors que la phase d’inscription des vœux s’est terminée le 12 mars dernier, la plateforme est entrée dans sa phase de « confirmation des vœux ». Durant celle-ci, lycéennes et lycéens doivent valider leurs choix, faire leurs lettres de motivation et leur CV pour l’ensemble de leurs vœux. Cette phase prendra fin le 2 avril. Elle se déroulera donc en pleine période de confinement, sans aucun établissement ouvert, et donc sans réel accompagnement.
De plus, l’inégal accès à du matériel informatique entre les élèves pose de sérieux problèmes. Un grand nombre de lycéennes et lycéens risquent de rencontrer des difficultés pour confirmer leurs vœux ou faire leur CV et lettres de motivation.
Pourquoi alors cette obstination à maintenir le processus initial de Parcoursup alors que l’ensemble du calendrier de l’Éducation Nationale est suspendu ?
Alors que la mise en concurrence des élèves et bon nombre de situations absurdes sur la plateforme ont déjà été démontrées par le passé, le maintien du calendrier dans ces conditions ne peut avoir que des effets néfastes sur les choix d’orientation des élèves.
Le MJCF demande à ce que le calendrier de Parcoursup soit suspendu tout au long de la période de confinement.
